Octobre 2020 | LE BOIS, AVEC LES 4 et LAETITIA de L'ABBAYE


Une tentative d'exploration du bois

Se retrouver tous les 6, Frédérique, Olivier, Gilles, Mireille, Lætitia et moi-même, le 12 octobre 2020, vers 14:30.
Rejoindre l'étang de Beauport, point de départ de notre exploration.

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Sur le côté, ce qui semble être une entrée vers le bois, un plan de circuit dans les mains, s'avancer, forcer un peu le passage, fort étroit, contraint par une clôture et une haie...

Longer le cours d'eau. Le chemin disparaît. Remonter la pente sur la droite. Hors piste. Plus de sentier... Le groupe se distend, Frédérique et Lætitia sont en avant. Croiser des arbres parfois tombés, couchés au sol ou bien en appui, formant diagonale. Au sommet du coteau, retrouver un passage : sommes accueillis par une construction de branchages au pied d'un groupe d'arbres en cépée. Après avoir jaugé la construction, poursuivre. Croisé marcheurs... 

Redescendons. Pente douce. Le groupe a ralenti, regarde autour, s'arrête sur des détails, le terrain est devenu plus facile, plus ouvert. Là un champignon, ici une source qui s'écoule d'une souche ; des arbres couchés ; d'anciennes mottes de souches arrachées au sol, colonisées... 

Nous avons retrouvé le cours, d'eau. Longeons. Bien visible, dégagé. Nous voyons les berges sableuses, la végétation qui l'habite, son lit ocre clair... D'après le plan nous devrions avoir une traversée. Elle tarde. Commencer à douter. 

L'espace s'ouvre en clairière de vallon, un chemin venant de notre droite est coupé par une descente d'eau, à gauche, notre cours d'eau (le Correc en fait). Une passerelle cassée, a basculé, pas utilisable. Avec Gilles, aller voir si on peut tenter une traversée sur des pierres... Le courant est trop important. Abandon.

De leur côté, les autres lorgnent la passerelle. Olivier finit par se lancer, s'accroche à un côté, avance et... glisse dans l'eau. Sort aussi sec, pieds trempés et bas de pantalon mouillé. Pas de mal. 

Ça signe un changement de cap. Discussion sur une nouvelle direction à prendre. Frédérique connait les lieux et expose une nouvelle voie à suivre. Nous en convenons : mauvaise interprétation du plan... Après un temps de flottement, nous suivons Frédérique et gagnons la digue de l'étang de Danet, ce n'est plus le même enthousiasme. Un peu contrariés dans nos plans, nous sommes sur le retour. Le temps a viré à la pluie. Fine. Poursuivre sur la gauche, après la ruine. Sommes arrêtés par l'eau qui coule sur le sentier... Un chantier a bouleversé le terrain, détournant le ruisseau qui s'est frayé un nouveau chemin. 

Sur notre droite tous les arbres ont été coupés. On aperçoit les grumes rangées sur un côté d'une route qui remonte vers la départementale. Sommes un peu hébétés, après l'ambiance du bois, le changement est brutal. Une bruine collante s'est installée. Sommes maintenant en terrain découvert. Apercevons les maisons de Danet. Lassitude. Le groupe est fatigué. Nous choisissons efficace : prendre la route. 

Un engin nous dépasse... 

Le regarder passer. 

Les tas de grumes nous en imposent.  

Frédérique et Lætitia poursuivent, imperturbables. 

Remontons derrière le tracto-pelle. 

Le croisement, à droite, les machines du chantier qui se mettent à l'arrêt, fin de la journée de travail, à gauche, vers la départementale. Bruit. Circulation. Sommes mouillés. Les véhicules nous croisent tous feux allumés. File indienne. Nous sentons frôlés, en danger. Éclaboussés. Danger. Arriver vite au niveau de l’étang de Beauport. Danger. Traverser, danger, gagner platelages, traverser roselière, remonter vers l'Abbaye, saufs ! 

Fin du circuit. 

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Françoise Le Moine nous apprendra par la suite que nous nous étions égarés, trompés dès le départ, empruntant un ancien passage. Notre méconnaissance des lieux nous a entraînés vers un parcours aventureux. 

Une belle expédition malgré tout