Lundi 17 et mardi 18 janvier 2022 | GLANAGE DE BOIS MORT : FAIRE CABANE



Fait plutôt beau, passages nuageux le lundi et toujours cette fraîcheur un peu humide…

Lundi matin : première sortie de glanage. Retourner sur les lieux de la sortie de samedi, au boisement de pins à la sortie de Kérity, en haut du chemin des Bruyères.

Piocher de vieilles branches de pins, et de feuillus... le long du sentier, en m’enfonçant dans le sous-bois. Aller et venir, fouiner, transporter, déposer près de l'entrée ; c'est sans fin...

Ramener le butin avec Jean-Charles au 33… 
 
Chance : pas un bruit dans la rue, inhabituel, ça change.




En début d'après-midi, glanage. 

16h, Jean-Charles : même manège avec la fourgonnette. 

Cette fois il effectue une marche arrière, s’approche au plus près du portail. En moins d’une demi-heure, tout est dans le jardinet. 

Il est devenu bien encombré ce jardinet... Va falloir faire de la place demain pour l’équipe de « Chantiers », ils arrivent à 9h15. 

Nous en avions repérées 3-4 entre Cosquellou et le haut du chemin des Bruyères. Ça finit par donner des idées : avec eux, ce sera la cabane au 33.

 


Et voilà, mardi matin, 9h15 !… 

Retard : les travaux de la grande rue ont entraîné des déviations impossibles… 

L’équipe arrive une heure plus tard. 

Après présentation du projet, nous organisons le chantier : commencer par défaire les bois entassés qui encombrent le jardinet ; nous les étalons sur le trottoir... Une bonne façon de profiter des travaux, la moitié de la route est fermée aux voitures...On apprécie la calme.

Ilan, Manon et Emma font la navette entre jardin et trottoir. 

A l’occasion, les rares conducteurs qui passent encore sur la route semblent nous lancer un regard étonné sur cette affaire ; j’imagine bien que c’est assez incongru… 

Et ce n'est pas pour nous déplaire, le bois est en train de débarquer, de s'inviter... 

Pour nous, c’est devenu notre espace d’étalage des matériaux : ils sont triés, prêts à servir, nous aurons juste à venir les piocher au fur et à mesure des besoins. C'est parfait !

 
 
 
 

Dans le même temps, j’expose le but recherché, l’espace, mes contraintes... Ils disposent.

Nous nous lançons dans l'aventure : installer, entrecroiser, bloquer et attacher… Notre à-faire avance vite, à 4, c’est pratique. Une structure émerge et tient rapidement par elle-même.

 

 

          

Prendre du recul, l’œil fatigue vite, ainsi nous observons l’ensemble, les voies possibles, et... de fil en aiguille, enfin, plutôt de bouts de bois à enfourcher en croisées autobloquantes, ça prolifère. Ça y est, il se tient bien, campé sur le sol… Pause.

Reprendre… 

Et s’arrêter de nouveau, il est midi : fin du contrat ?

 


 

Mais non... il nous reste encore un peu de temps. Avant de nous séparer, nous allons rendre visite à la cabane près de chez Jean, celle qui est proche de l’entrée du parcours dans le bois. Il s'agit d'aller voir ce que les enfants ont fait avec leurs parents... 

La cabane à grossi : un toit semble prendre forme et vouloir prolonger l’abri. Faudra revenir.

Cette fois, notre atelier est bien terminé ; nous nous reverrons en février. C'est ça aussi la maison 33... un peu la maison du bois, dehors, dedans... 

Notre cabane aussi va grossir...